
WIRWIGNES: matin 9 ou 13 km et l’après midi un 6km
septembre 14 @ 9 h 15 min - 17 h 00 min

Christian, qui aime bien de Pas de Calais, nous emmène dans la région de Desvres à Wirwignes et son célèbre restaurant Mémère Harlé.
Une programmation soit à la matinée avec deux boucles au programme et ensuite restauration ou pas. Il propose pour finir la journée une balade digestive de 6 km pour faire descendre la tarte au papin.
On se retrouve devant le restaurant pour un départ à 9h15. Après le carrefour, deux parkings de chaque coté de la route.
Restaurant Mémère Harlé
Il était une fois dans un petit village de l’arrière-pays boulonnais, Wirwignes, une femme admirable, brave chrétienne et bonne cuisinière, qui faisait la meilleure tarte au papin de toute la région, une merveilleuse tarte à gros bords, dorée comme une auréole, crémeuse comme un lait de printemps et parfumée. C’est au lendemain de la guerre 14-18 que la jeune mariée, Madame HARLE, née Louisa MEURDESOIF, reprit le café-épicerie-boulangerie de sa belle mère à Wirwignes. Alors, tout naturellement, une jeune dame dynamique qui reprend un établissement, un commerce, apporte des idées neuves Madame Harlé voulut innover, donner sa touche personnelle : en 1919, à l’occasion de la première ducasse de l’après-guerre, elle eut l’idée de confectionner des tartes, avec une recette bien à elle…
Les tartes connurent un tel succès que la jeune pâtissière dut en faire chaque semaine, pour la consommation à domicile, mais, surtout, pour cette clientèle qui venait de plus en plus loin pour la déguster sur place. Dans le village, on se souvient encore des jours de ducasse, quand on dansait dans la cou, au son d’un orchestre de trois musiciens juchés sur une charrette, quand, entre deux valses, essoufflés et gourmands, on manquait de s’étouffer en mangeant sa tarte au papin dont la réputation s’étendait à des lieux à la ronde. « Je vais panner », disait-elle ces jours-là quand elle allait faire sa crème, dans un grand chaudron pour qu’il y en eut pour tout le monde, une crème qui avait la consistance de la colle à tapisser, le papin, dont on enduisait les papiers peints. Quand le temps était à l’orage, elle plongeait une clé dans le lait pour l’empêcher de tourner, vielle astuce des campagnes qui marchait à tous les coups.